Comment Planter
Le pistachier aime les sols profonds, drainants et calcaires. Son système racinaire puissant lui permet de venir à bout de roches et cailloux. La présence de térébinthe est un excellent indicateur/marqueur pour sa mise en culture.
En revanche, les terres hydromorphes et asphyxiantes sont à proscrire. On évitera les basfonds et les vallons humides. Il peut supporter des taux importants d’argile, dès lors que l’eau circule librement (comme c’est le cas en restanques).
Les terrains exposés au sud et au léger vent sont particulièrement intéressants. Avant de planter, il est nécessaire de préparer le sol (défonçage sur terre mécanisable, pelle mécanique en terrain accidenté), afin de faciliter le développement racinaire des premières années.
Même si le pistachier peut se cultiver sans irrigation, il est indispensable d’assurer un arrosage les 5 premières années, pour garantir sa bonne implantation.
La densité de plantation est raisonnée en fonction des caractéristiques du sol et de la largeur des outils disponibles. On peut retenir une densité moyenne de 300 à 450 arbres à l’hectare.
La période de plantation idéale est la fin d’hiver (janvier/février). Il est nécessaire de mettre un tuteur, qui en plus d’assurer le port de l’arbre, sera un excellent perchoir pour les oiseaux, auxiliaires performants pour lutter contre les ravageurs. Le pistachier étant très appétant pour les lapins, lièvres et chevreuils, il faut prévoir un filet de protection forestier dans les secteurs exposés.
Enfin, on raisonnera l’implantation des pieds mâles et femelles en fonction des vents dominants, pour optimiser la pollinisation.